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Etats généraux des arts plastiques
Par Julio Le Parc. 1985
Texte présenté lors des Deuxièmes Rencontres d'intellectuels pour la souveraineté des peuples de notre Amérique. Maison des Amériques, La Havane, novembre 1985.
Je ne veux pas m'étendre sur la situation actuelle en Amérique latine soumise à une terrible crise économique provoquée par la dette extérieure, et sur ce qui en résultera dans l'avenir. Des gens plus qualifies et compétents que moi analysent ici même la situation de manière claire et exhaustive. On sait très bien que ces graves problèmes qui affectent notre continent ont obligatoirement des répercussions sur la culture, dans chacun de ses domaines.
Comme je l'ai déjà signalé dans mon exposé de la première réunion, la dépendance économique de l'Amérique latine se reflète au niveau culture!. Elle correspond à une volonté manifeste de pénétration culturelle, de nivellement, d'uniformisation, d'appauvrissement de notre capacité créative. Cette attitude des centres d'art internationaux et particulièrement des Etats Unis a bien les couleurs du colonialisme culturel. Elle commence par ignorer l'autre, pour ensuite lui demander qui il est. tout en essayant de le modeler à son image en le laminant; elle se pose en modèle, dictant ses normes et établissant des règles du jeu qui lui sont toujours favorables.
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'insister sur les mécanismes de cette pénétration dans le domaine des arts plastiques mais j'aimerais signaler que tant que se maintiendront les schémas de création existants, la valorisation et la diffusion de l'art actuel seront obligatoirement dépendantes des centres; ces derniers peuvent ainsi imposer leur hégémonisme dans le domaine des arts plastiques, au niveau national ou international.
Toutes proportions gardées, les mesures qu'il faudrait prendre dans le domaine économique en Amérique latine, comme former un front uni contre le FMI, seraient également nécessaires dans le domaine culture! et notamment dans celui des arts plastiques. Pour ce faire, il faudrait tout d'abord que les protagonistes eux-mêmes établissent un état des lieux; après quoi en tirer les conséquences, réviser les politiques culturelles nationales et établir une stratégie continentale. Ces derrières années, à l'occasion de séjours dans différentes villes d'Amérique latine, j'ai eu l'occasion de rencontrer différentes personnalités du monde des arts plastiques, que ce soit en privé ou lors de réunions organisées. De ces conversations est née l'idée d'une réflexion collective sur la situation actuelle des arts plastiques, au niveau national, latino-américain dans sa spécificité et international.
J'ai donné forme à cette idée dans une proposition adressée au secrétariat à la Culture argentin en août 1984. Proposition à laquelle je n'ai toujours pas reçu de réponse.
Je reprends ici les grandes lignes de cette proposition, car il me semble que; pour bon nombre de pays d'Amérique latine, sa mise en application serait un point de départ permettant de réunir des points de vue et de prendre des initiatives pour créer un Front latino-américain des arts plastiques.
Pour que cette réflexion collective soit efficace, elle doit concerner tous les membres du monde des arts plastiques. Cette participation générale n'est possible que si les instances culturelles du pays lancent une convocation officielle. Si cela était rendu possible, ce serait la preuve que l'Etat considère les membres du monde des arts plastiques comme des citoyens à part entière, capables, à travers leur expérience et leur pratique quotidienne, de produire une réflexion commune pour définir la situation actuelle des arts plastiques dans leur pays et d'avancer des propositions pour son amélioration. Voici quelques suggestions pratiques permettant d'organiser cette réflexion collective.
Titre: Etats généraux des arts plastiques
Invitants: Instances supérieures de la culture au niveau national (ministères de la Culture, de l'Education, secrétariat à la Culture, etc., selon les pays). Peuvent s'associer à la convocation les secrétariats à la Culture des provinces et des villes, ainsi que les institutions, les organismes et associations qui ont à voir avec les arts plastiques. Il est préférable d'annoncer à I 'avance la tenue des états généraux des Arts Plastiques pour que les intéressés, individuellement ou en groupe, puissent se préparer au niveau national et local.
Participants: Les artistes plasticiens professionnels ou amateurs, artisans, critiques, historiens de l'art et chercheurs, directeurs de galeries et de boutiques d'art et d'artisanat, éditeurs de livres d'art de toutes sortes ainsi que les responsables officiels des arts plastiques; les directeurs de musées et de lieux de diffusion; les collectionneurs privés ou publics; les responsables de l'enseignement artistique, les directeurs et représentants des étudiants des écoles des Beaux-arts privés ou publics; les responsables culturels des syndicats et associations populaires.
A titre d'observateurs invités: les responsables culturels, artistes, critiques, etc., de pays latino-américains.
Lieu: grande salle officielle et lieux annexes.
Durée: environ 15 jours.
Responsable: comité de coordination.
Fonctionnement: inauguration générale, sessions de commissions générales et session de clôture.
Thèmes: ce que sont et ce que devraient être les arts plastiques, aujourd'hui et demain.
Conditions de la création: statuts de l'artiste, professionnalisme, couverture sociale, impôts, ateliers.
Producteur artistique: destinataires, rôle social de l'art.
Diffusion et commercialisation du produit artistique et sa valorisation.
Education et enseignement artistique. Développement de la créativité. Ecole primaire, collège, lycée et université; Beaux-arts; plans d'études, statut, corps professoral, locaux, insertion sociale.
La critique, l'histoire et la recherche sur l'art. Critique de spécialistes - critique populaire.
Lieu de l'art national: art latino-américain, art international, identité - dépendance.
Les mesures à prendre.
Le succès de ce genre de congrès dépend de son organisation. Une fois dépassés les inévitables affrontements idéologiques, économiques ou de pouvoir, le bon sens des participants allié à une bonne organisation des débats feront que, une fois analysée la situation de l'art national, le travail de réflexion commence.
Il consiste à chercher des propositions pratiques réalistes, capables de jeter les bases d'une conception nouvelle de l'art, de le diffuser, de l'insérer dans la communauté et de le valoriser, permettant ainsi d'étendre l'art créatif sous sa forme nouvelle, vers des couches plus populaires de la société. L'authenticité ne pourra surgir que de la volonté et du travail vraiment responsable et commun de tous les intéressés.
L'importance de ce type de congrès ne sera pas seulement locale. II peut être très stimulant pour les pays frères d'Amérique latine qui pourront, de la même manière, dans un premier temps, affronter leurs problèmes particuliers, puis établir des liens visant à mettre en place une stratégie continentale. Cette derrière permettra de valoriser, soutenir et diffuser notre création à l'intérieur de l'Amérique latine puis de la propulser à l'extérieur. On peut ainsi imaginer bien des rencontres de ce type réunissant les responsables culturels, les créateurs et les amateurs latino-américains.
Ce type d'évènement peut aussi s'envisager dans d'autres disciplines culturelles.
Julio Le Parc, 1985.
General Condition of the Visual Arts
By Julio Parc. 1985.
I do not want to extend on the current situation in Latin America subjected to a terrible economic crisis caused by the foreign debt, and on what will result from it in the future. The more qualified and competent people than me analyze even the situation here in a clear and exhaustive way. One knows very well that these serious problems which affect our continent have obligatorily effects on the culture, in each one of his fields.
As I already announced in my talk of the first meeting, the economic dependence of the Latin America is reflected at the cultural level. It corresponds to a manifest will of cultural penetration, leveling, standardization, impoverishment of our creative capacity. This attitude of the international centers of art and particularly of the United States has the colors of cultural colonialism. It starts by being unaware of the other, for then asking it which it is while trying to model it with its image by rolling it; it is posed in model, dictating its standards and laying down rules of the game which are always favorable for it.
I do not think that it is necessary to insist on the mechanisms of this penetration in the field of the visual arts but I would like to announce that as long as will be maintained the existing diagrams of creation, the valorization and the diffusion of current art will be obligatorily dependent on the centers; the latter can thus impose their hegemony's in the field of the visual arts, at the national or international level.
All things considered, measurements which it would be necessary to take in the economic field in Latin America, like forming a united front against the IMF, would be also necessary in the cultural field and in particular in that of the visual arts. With this intention, it would be necessary first of all that the protagonists themselves establish an inventory of place; after which to draw the conclusions from them, to revise the national cultural policies and to establish a continental strategy. These recent years, in the occasion of stays in various towns of Latin America, I had the occasion to meet various personalities of the world of the visual arts, whether it is in private or at organized meetings. From these conversations there was born the idea from a collective reflexion on the current situation of the visual arts, at the national level, Latin-American in its specificity and international.
I gave form to this idea in a proposal addressed to the Argentinean secretariat to the Culture in August 1984. Proposal to which I still did not receive an answer.
I take again here the broad outline of this proposal, because it seems to me that, for considerable countries of Latin America, its implementation would be a starting point making it possible to unite the points of view and to take initiatives to create a Latin-American Front of the visual arts.
In order that this collective reflexion is effective, it must concern all the members of the world of the visual arts. This general participation is only possible if the cultural authorities of the country launch an official convocation. If that were made possible, it would be the proof that
the State regards the members of the world of the visual arts as full citizens, capable, through their experiment and their daily practice, to produce a common reflexion to define the current situation of the visual arts in their country and to advance proposals for its improvement. Here some practical suggestions allowing to organize this collective reflexion.
Title: General: condition of the visual arts
Invited: Higher authorities of the culture at the national level (ministries for the Culture, Education, secretariat to the Culture, etc, according to the countries). Can join the convocation the secretariats to the Culture of the provinces and the cities, as well as the institutions, the organizations and associations which have to see with the visual arts. It is preferable to announce in advance the report of the General Condition of the Visual arts so that the interested parties, individually or in groups can prepare themselves at the national and local level.
Participants: The professional plastics artists or amateurs, craftsmen, critics, historians of art and researchers, directors of galleries and shops of art and craft industry, editors of art books of all kinds as well as the official persons in charge for the visual arts; directors of museums and places of diffusion; private or public collectors; persons in charge for artistic teaching, directors and representatives of the students of the schools of the private or public Fine arts; cultural persons in charge for the trade unions and popular associations.
As invited observers: persons in charge cultural, artists, critical, etc, of Latin-American countries.
Place: large official room and additional places.
Duration: approximately 15 days.
Person in charge: coordinating committee.
Operation: general inauguration, sessions of general commissions and session of fence.
Topics: what are and what should be the visual arts, today and tomorrow.
Conditions of creation: status of the artist, professionalism, Social Security cover, taxes, workshops.
Artistic producer: recipients, social role of art.
Diffusion and marketing of the artistic product and its valorization.
Education and artistic teaching. Development of the creativity. Primary school, college, college and university; Fine art; study plans, statute, teaching staff, buildings, social integration.
Criticism, History and research on art. Critics of specialists – popular critics
Place of national art: Latin-American art, international art, identity - dependence.
Measures to be taken.
The success of this kind of congress depends on its organization. Once exceeded the inevitable ideological, economic confrontations or power, the good direction of the participants combined in a good organization of the debates will make that, one analyzed the situation of national art, the deliberation starts.
It consists in seeking practical realistic proposals, being able to provide the foundations of a new conception of art, to diffuse it, insert it in the community and to develop it, thus making it possible to extend creative art in its new form, towards the more popular layers of the society. The authenticity will be able to emerge only from the will and work really responsible and common of all the interested parties.
The importance of this type of congress will not be only local. It can be very stimulative for the countries brothers of Latin America which will be able, in the same way, initially, to face their particular problems, then to establish bonds aiming at setting up a continental strategy. The latter will allow to develop, support and diffuse our creation inside the Latin America then to propel it to the exterior. One can thus imagine many meetings of this type bringing together the cultural persons in charge, the Latin-American creators and amateurs. This type of event can be also considered in other cultural disciplines.
Julio Le Parc, 1985
Text presented at the time of the Second Meetings of intellectuals for the sovereignty of the people of our America. House of Americas, La Havana, November 1985.
Cabildo Abierto De Las Artes Plásticas
Julio Le Parc - Noviembre 1985.
Este texto fue presentado en el II Encuentro de Intelectuales por la soberanía de los pueblos de nuestra América.Casa de las Américas, La Habana, Cuba.
No quiero abundar sobre la actual situación de la América Latina, con su aguda crisis económica producto de la deuda externa y lo que deriva de ella como hipoteca para su futuro. Personas más calificadas y competentes analizan aquí mismo de una manera clara y exhaustiva esa situación. Se sabe que esos graves problemas que afectan a nuestro continente tienen obligadamente su repercusión en la cultura y en cada una de sus ramas.
Como ya lo he señalado en mi ponencia del primero de estos encuentros la dependencia económica de América Latina tiene su equivalente a nivel cultural. Ello corresponde a una voluntad manifiesta de penetración cultural, de nivelación, de uniformación, de empobrecimiento de nuestra capacidad creativa. Esa actitud de los centros internacionales del arte y particularmente de los Estados Unidos, tiene las connotaciones del colonialismo cultural. Ella comienza ignorando al otro para luego preguntarle quién es y mientras tanto trata de moldearlo a su imagen y semejanza disminuyéndolo, erigiéndose en modelo, dictando normas y estableciendo reglas de juego que en todos los casos le son favorables.
No creo aquí necesario insistir sobre los mecanismos de esa penetración en el campo de las Artes Plásticas sino solamente señalar que mientras se mantengan los esquemas existentes para la creación, la valoración y la difusión del arte actual, se estará obligadamente dependiendo de los centros que a través de esos mismos esquemas pero a nivel internacional, pueden imponer un hegemonismo en las artes plásticas.
Salvando las diferencias, lo que es necesario para América Latina en lo económico es decir un frente común contra el F.M.I., es igualmente necesario en lo cultural y en el campo de las Artes Plásticas. Para ello lo primero es establecer un estado de la situación por los mismos protagonistas, sacar las consecuencias de ello, replantear las políticas culturales nacionales y establecer una estrategia continental. Durante estos últimos años y a la ocasión de estadías mías en algunas ciudades latinoamericanas, se produjeron intercambios con gentes del medio de las Artes Plásticas ya sean individuales o en reuniones organizadas. De estos intercambios fue surgiendo la idea de que sería necesario organizar una reflexión colectiva sobre la actual situación de las Artes Plásticas, a nivel nacional, a nivel latinoamericano en su particularidad y en el contexto internacional.
A esa idea le di forma en una propuesta que hice a la Secretaría de Cultura de la Argentina en agosto de 1984. Propuesta de la cual hasta ahora no he recibido respuesta.
En el afán de ir de las consideraciones generales a algo práctico retomo aquí esa propuesta en sus líneas generales pensando que su realización en un buen número de países de América Latina sería un serio punto de partida para aunar criterios, tomar iniciativas y dar nacimiento a un Frente Latinoamericano en las Artes Plásticas.
Para que esa reflexión colectiva sea eficaz, la misma debe interesar a todos los componentes del medio de las Artes Plásticas. Ello se logra si hay una convocación oficial de la instancia superior a nivel nacional para la cultura que provoque una participación generalizada. Si ello se realiza quiere decir que el Estado toma en cuenta a los componentes del medio de las Artes Plásticas en su carácter de ciudadanos, capaces a través de sus experiencias y vivencias cotidianas, de construir una reflexión en común que defina la actual situación de las Artes Plásticas locales y que de pautas para su desarrollo. He aquí algunas sugerencias prácticas para organizar esa reflexión colectiva.
Titulo: Cabildo Abierto De Las Artes Plásticas
Convocante: Instancia superior a nivel nacional para la cultura (Ministerio de Cultura, de Educación, Secretaría de Cultura, etc., según el país). Pueden asociarse a la convocación, Secretaría de Cultura a nivel provincial y municipal, así como instituciones, organismos y asociaciones que hacen a las Artes Plásticas. El anuncio de la realización del Cabildo Abierto de las Artes Plásticas puede hacerse con antelación, de manera que los interesados, ya sea de forma individual o grupal, puedan prepararse a nivel nacional o local.
Convocados: Artistas Plásticos profesionales o aficionados, Artesanos, Críticos, teóricos, historiadores e investigadores de Arte, Directores de galerías y comercios de arte y artesanías, Editores de obra gráfica, de múltiples y de publicaciones sobre las artes plásticas, responsables oficiales de las artes plásticas. Directores de museos y lugares de difusión. Coleccionistas privados o empresariales. Responsables de la enseñanza artística, directores y representantes de los estudiantes de las escuelas de Bellas Artes oficiales y privadas. Responsables culturales de sindicatos y asociaciones populares.
A título de invitados -observadores: responsables culturales, artistas, críticos, etc., de países latinoamericanos.
Lugar: Gran sala oficial y lugares anexos.
Duración: Alrededor de 15 días.
Responsable: Comité Coordinador.
Funcionamiento: Sesión general inaugural. Sesiones de Comisiones generales y sesión de clausura.
Temario: Lo que son y lo que deberían ser en lo inmediato y en lo futuro las Artes Plásticas.
Condiciones de la creación: Estatuto del artista, profesionalidad, seguro social, impuestos, talleres.
Productor artístico: destinatarios, rol social del arte.
Difusión y comercialización del producto artístico y su valoración,
Educación y enseñanza artística: Desarrollo de la creatividad. Escuela primaria, media y Universitaria; Bellas Artes: planes de estudio, estatuto, cuerpo profesoral, locales, inserción social.
La crítica, la historia y la investigación del arte. Crítica de especialistas - crítica popular.
Lugar del arte nacional; Arte latinoamericano, arte internacional, identidad - dependencia.
Medidas a tomarse.
El éxito del Cabildo Abierto de las Artes Plásticas depende de su organización. Superado un primer momento de inevitables enfrentamientos por motivos ideológicos, económicos o de poder, el buen sentido común de los participantes y una buena organización de los debates hará que el trabajo reflexivo se encamine, una vez analizada la situación actual del arte nacional, a buscar propuestas prácticas realistas a fin de que ellas vayan creando las bases para una nueva manera de concebir el arte, de difundirlo o de insertarlo en la comunidad, de valorarlo y posibilitar así la extensión del acto creativo, con nuevas formas, a capas más populares. Lo auténtico podrá surgir solamente de ese empeño generalizado de todos los interesados, en una tarea que impulse las artes plásticas nacionales con una verdadera responsabilidad compartida.
La importancia del Cabildo Abierto de las Artes Plásticas no será solamente local. El hecho de su celebración, en sí mismo, podrá ser un hecho estimulativo para países hermanos de Latinoamérica que podrían de manera parecida afrontar sus situaciones particulares en una primera etapa para luego ir desarrollando vínculos a fin de crear una estrategia a nivel continental que valore, sostenga y difunda nuestra creación al interior de América Latina y la propulse con fuerza a nivel internacional. Con esa óptica pueden imaginarse encuentros en el ámbito latinoamericano de los responsables de las políticas culturales con la participación de hacedores e interesados.
Este tipo de iniciativa tal vez podría hacerse también en otras disciplinas culturales.
ATELIER LE PARC - 2014