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L’instabilité - le labyrinthe

Groupe de recherche d'art visuel. 1963

 

Les recherches présentées par le Groupe de recherche d'art visuel dans le hall d'entrée de la troisième Biennale de Paris sont d'une part une transposition a une échelle architecturale de quelques-uns des principaux aspects de leurs travaux et, d'autre part, une ouverture vers de nouvelles expériences. L'intérêt de celles-ci est placé sur la participation du spectateur. Le rapport œuvre - spectateur qui a été développé par le Groupe se développe davantage et donne au spectateur une participation majeure.

 

II ne s'agit pas ici de l'intérêt traditionnel qui plaquait d'un coté I 'objet a contempler (peinture, sculpture, etc.) et de l'autre le spectateur.

L'abandon du caractère ferme, définitif et statique des œuvres traditionnelles a été pour le Groupe un premier pas vers la revalorisation d'un spectateur toujours soumis à une contemplation conditionnée par son niveau de culture, d'information, d'appréciation esthétique, etc.

L'intérêt porte par le Groupe au spectateur est différent de celui que pourrait lui porter un esprit scientifique en quête de constatations et qui l'utiliserait comme un élément de statistique en le soumettant a des tests.

C'est aussi une voie différente de celle qui, préoccupée de cybernétique et d'électronique, laisse le spectateur en marge des réalisations hautement techniques; ou le considère comme élément d'information pour produire des changements dans l'œuvre au moyen de cellules électroniques.

La voie du groupe est déterminée par la considération du spectateur comme un être capable de réagir. Capable de réagir avec ses facultés normales de perception et c'est lui qui donné leur sens aux expériences proposées.

Certes il ne s'agit la que de situations avec un caractère fragmentaire et limité, mais leur but est d'accentuer le rôle du spectateur en vue de nouvelles situations ou la distance entre l'œuvre et le spectateur n'existera plus. Dans une analyse sommaire voici énumérées quelques situations ou le spectateur est engagé a divers degrés :

 

Perception courante.

Point de repère. Spectateur en face de choses de la vie courante.

Prise de connaissance. Minimum d'observation.

 

Contemplation.

Point de repère. Spectateur en face d'une œuvre d'art. Délectation ou indifférence conditionnée par son niveau de culture, d'information, etc.

 

Activation visuelle (œuvres fixes).

Le spectateur est en face ou entouré par une surface ayant un haut degré d'homogénéité et de vibration. Participation du spectateur au moyen de la stricte sollicitation visuelle. Saturation.

 

Activation visuelle (œuvres en mouvement).

Le spectateur est en face ou entouré d'œuvres qui se transforment. La notion de commencement et de fin se trouve écartée. La participation du spectateur concrétisé dans sa perception une mesure de temps ou l'œuvre se réalise a lui.

 

Activation visuelle (œuvres fixes, déplacement du spectateur).

Le fait de se déplacer ou de tourner autour des œuvres produit des changements additifs plus ou moins accélérés. La participation due aux déplacements du spectateur devient l'élément fondamental d'animation.

 

Participation active involontaire.

En soumettant le spectateur à un parcours où à un passage déterminé, on le met en face du fait que ce sont les éléments qu'il déplace où bouge qui créent la situation proposée (le spectateur peut avoir une participation active volontaire en revenant sur ses propres mouvements).

 

Participation active volontaire.

Ici le spectateur est en face d'ensembles statiques, semi statiques ou en mouvement. Sa participation est nécessaire pour produire la situation ou la modifier. II déclenche un mouvement, l'arrête ou produit des changements a volonté.

 

Spectateur actif, élément d'animation.

Le spectateur devient ici un élément d'animation qui va produire pour d'autres spectateurs une situation instable. Ombres fragmentées en mouvement et superposées, soit par la marche, où soit par divers mouvements du spectateur. Ainsi, tandis qu'il participe à d'autres situations, il en crée une à son tour.

Spectateur actif, sujet d'observation. En participant à d'autres situations, le spectateur devient sujet d'observation pour d'autres spectateurs.

 

Groupe de recherche d'art visuel.

 

 

 

La Inestabilidad. El Laberinto.

Trabajo De Equipo

 

París, julio de 1963. GRAV,

 

Las investigaciones presentadas por el Grupo de Investigaciones de Arte Visual (García Rossi-

Le Parc-Morellet-Sobrino-Stein-Yvaral), en el hall de entrada en la III Bienal de París, son, por una parte, una trasposición a una escala arquitectural de algunos de los principales aspectos de sus trabajos y por otra parte una evolución hacia nuevas experiencias. Su interés se basa en lograr la participación del espectador.

La relación obra-espectador ha sido desarrollada por el Grupo antes que nada y da al espectador una mayor participación.

No se trata aquí del interés tradicional que colocaba, por un lado, el objeto a contemplar (pintura, escultura, etc.) y, por otro lado, al espectador.

El abandono del carácter definitivo y estático de las obras tradicionales ha sido para el Grupo un primer paso hacia la revalorización de un espectador siempre sometido a la contemplación condicionada por su nivel de cultura, de información, de apreciación estética, etc,

El interés que despierta el Grupo en el espectador es dife­rente de aquel que podría despertar un espíritu científico en la búsqueda de constataciones y que lo utilizaría como elemento de estadísticas, sometiéndolo a "tests".

Es también un camino diferente de aquel que, preocupado por la cibernética y por la electrónica, deja al espectador al margen de realizaciones altamente técnicas o lo considera como elemento para producir cambios en la obra, por medio de células electrónicas. El camino del Grupo está determinado por la consideración del espectador como un ser capaz de reaccionar. Capaz de reaccionar con sus facultades normales de percepción siendo él quien dé un sentido a las experiencias propuestas.

Ciertamente que no se trata más que de situaciones con un carácter fragmentario y limitado, pero su objetivo es acentuar el papel del espectador con vistas a situaciones nuevas, donde la distancia entre la obra y el espectador no exista en absoluto.

En un análisis somero, véanse enumeradas algunas situaciones donde el espectador está comprometido en distintos grados:

 

PERCEPCIÓN CORRIENTE

Punto de vista. Espectador frente a cosas de la vida corriente. Toma de conocimiento. Mínimo de observación.

 

CONTEMPLACIÓN

Punto de vista. Espectador frente a una obra de arte. Deleitación e indiferencia condicionados por su nivel de cultura, de información, etc.

 

ACTIVACIÓN VISUAL (obras fijas)

El espectador está en frente o rodeado por una superficie que tiene un alto grado de homogeneidad y de vibración. Participación del espectador mediante la estricta solicitación visual. Saturación.

 

ACTIVACIÓN VISUAL (obras en movimiento)

El espectador está frente o rodeado de obras que se transforman. La noción de comienzo y de fin está descartada. La participación del espectador concreta en su percepción una medida de tiempo durante el cual la obra se manifiesta para él.

 

ACTIVACIÓN VISUAL (obras fijas, desplazamiento del espectador)

El hecho de desplazarse o de girar alrededor de las obras, produce cambios adicionales más o menos acelerados. La participación debida a los desplazamientos del espectador se transforma en el elemento fundamental de animación.

 

PARTICIPACIÓN ACTIVA VOLUNTARIA

a) Sometiendo al espectador a un recorrido o a un pasaje determinado, se le pone frente al hecho que constituyen los elementos que él desplaza o mueve y que crean la situación propuesta (el espectador puede tener una participación activa voluntaria, volviendo a repetir sus propios movimientos).

b) Aquí el espectador está frente a conjuntos estáticos, semi estáticos o en movimiento. Su participación es necesaria para producir la situación o para modificarla. Origina un movi­miento, lo detiene o produce cambios a voluntad.

 

ESPECTADOR ACTIVO, ELEMENTO DE ANIMACIÓN

El espectador se vuelve aquí un elemento de animación, que va a producir para otros espectadores una situación inestable. Sombras fragmentadas en movimiento y superpuestas, sea por al caminar o por los diversos movimientos del espectador. Así, mientras participa en situaciones cambiantes, a su vez, las crea.

 

ESPECTADOR ACTIVO, SUJETO DE OBSERVACIÓN

Al participar en situaciones cambiantes, el espectador se vuelve sujeto de observación para otros espectadores.

 

El Grupo de Investigación de Arte Visual forma parte del movimiento Internacional "N. T.".

 

París, julio de 1963. GRAV,

 

 

ATELIER LE PARC - 2014