SCULPTURE TORSION

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Cet ensemble d'œuvres peut donner l'impression d'un changement abrupt; en réalité, ce n'est que la persistance d'un comportement d'expérimentation continuelle avec le risque de se tromper mais aussi avec les joies de l'aventure, en développant toujours à base de paramètres préétablis, quelques-unes des multiples possibilités de chaque voie. Ainsi s'explique logiquement la diversité de ma production. Cette diversité est pour moi fondamentale. Elle répond à une attitude de recherche.

 

De tous les différents aspects de mes recherches, il y a tou­jours quelque chose de «, no close », d'ouvert, qui demande un ultérieur développement. Les différents aspects sont comme des chemins : des fois indépendants, des fois parallèle, des fois ils se croisent, des fois ils donnent lieu a de petits sentiers ou à d'autres chemins. Ainsi, chaque nouvel ensemble a ses racines dans ce que j'ai déjà fait.

 

C’est le cas de l'actuel ensemble, qui se greffe sur l'esprit des premiers reliefs de 1960 et particulièrement sur certaines œuvres de la série des 14 couleurs des années soixante-dix que j'appelais : « volume virtuel ».

 

Les œuvres actuelles ne sont pas virtuelles. Elles sont bien réelles, avec la présence contondante de l'acier inox, bien que cette matière, avec sa surface satinée, se prête par sa manière d'accrocher la lumière a de multiples changements.

 

Si de «volume virtuel» je retire «virtuel», il reste « volume ». Volume peut s'apparenter à l'idée de sculpture traditionnelle avec ses formes pleines qui arrêtent le regard.

 

Les œuvres dessinent dans l'espace un volume, mais un volume traversé par le regard. C’est comme un volume en pointillé auquel s'ajoutent les multiples pointillés de sa construction interne qui délimitent un espace changeant de I ‘extérieur et de I ‘intérieur.

 

Comme dans toute ma production, chaque œuvre a un fit conducteur. Ce n'est jamais le fruit d'une improvisation, d'une fulgurance ou d'un caprice (ceci, « je peux me le permettre » dans une première étape avant la prise en forme des idées). Chaque œuvre répond à une régulation très sim­ple, à un schéma qui détermine l'ensemble. La plupart sont organisées par des séquences, séquences qui peuvent être de déplacements, de rotations, de niveaux, de tailles, d'angles, de courbes, d'emplacements dans l'espace, etc. La partie de conception, avec sa rationalité, permet une floraison ou une émergence des situations visuelles qui peuvent aller de la simple reconnaissance du système d'organisation à l'impression de chaos.

 

 

This ensemble of works could give the impression of a sudden change; in reality, it’s only the persistence of a behavior of continuous experimentation with the risks of going wrong, but also with the joy of adventure and developing, always bases on pre-establish parameters, some of the multiple possibilities of every ways.

Thus, this explains logically the diversity of my production. This diversity is for me fundamental. It’s answered to an attitude of research.

 

Of all the different aspect of my research, there is always something not closed, open, which demands a further development; The different aspects are like paths: sometimes independent, sometimes crossing each other’s, sometimes parallel, sometimes they lead to smaller tracks or to others paths.

Therefore each new ensemble has its roots in what I’ve already done.

It’s the case of the actual ensemble which is linked to the spirit of the first relief of 1960’s and especially some of the works of the series of 14 colors from the 70’s I called “virtual volume”.

The present works are not virtual. They are indeed real and with the contending aspect of inox steel, this material with its satin surface can prorogue multiple changes with a special way to catch the light.

 

If I take away “virtual” from “virtual volume”, “volume” stays.

Volume could be linked to the idea of traditional sculptures which catch the eyes with their plain shapes. The works are drawing a volume in a space pierced by the eyes; it’s like a volume in dots and multiple dots are added from the inside which delimited a changing space from the outside and from the inside.

Like in all my production, each piece of work has a theme; its never improvisation, or caprice (I can afford in the first step before ideas are taking shapes).Each work answered to a very simple regulations, to a pattern which set the ensemble.

Most works²are organized through sequences, which can be of displacements, of rotations, of levels, of sizes, of angles, of curves of positions in space etc…

The conception part, with its rationality, allowed a blossoming or an emergence of visual situations which can go from the simple recognition of the system to an impression of chaos.

 

 

Este conjunto de obras puede dar la sensación de un cambio brusco, en realidad, es solo la persistencia de un comportamiento experimental continuo con el riesgo de equivocarse pero también con las alegrías de la aventura, desarrollando siempre a base de parámetrosprestablecidos, algunas de las múltiples posibilidades de cada vía. Así se explica lógicamente la diversidad de mi producción. Esta diversidad es para mi fundamental. Corresponde a una actitud de investigación.

 

En todo los diferentes aspectos de mis búsquedas, hay siempre algo de “no close”, de abierto, que pide un desarrollo ulterior. Los diferentes aspectos son como caminos: a veces independientes, a veces paralelo, a veces se cruzan, a veces dan lugar a pequeños senderos o a otros caminos. Así, cada nuevo conjunto tiene sus raíces en lo que ya hice.

 

Es el caso del actual conjunto, que se integra al espirito de los primeros relieves de 1960 y en particular a ciertas obras de la serie de los catorce colores de los años setenta que llamaba: volumen virtual.

 

Las obras actuales no son virtuales. Son real, con la presencia contundente del acero inox, a pesar que esta materia con su superficie satinada, se presta por su manera de agarrar la luz a múltiples cambios.

 

Si de “volumen virtual” retiro “virtual” queda “volumen”. Volumen puede aparentarse a la idea de escultura tradicional con sus formas llenas que atraen la mirada.

 

Las esculturas dibujan en el espacio un volumen, pero un volumen atravesado por la mirada. Es como un volumen de puntos en el cual se juntan los múltiples puntos de su construcción interna que delimita un espacio que cambia del exterior y del interior.

 

Como en toda mi producción, cada obra tiene un hilo conductor. No es nunca el fruto de una improvisación, una fulgurencia o un capricho (esto “me lo puedo permitir” en una primera etapa antes de la puesta en forma de las ideas). Cada obra responde a una regulación muy simple, a un esquema que determina el conjunto. La mayoría son organizadas por secuencias, secuencias que pueden ser desplazamientos, rotaciones de nivel, de talla, de ángulo, de curvas, de plazamiento en el espacio, etc...

La parte de concepción, con su racionalidad, permite una “floración” o una aparición de situaciones visuales que pueden ir del simple reconocimiento del sistema de organización a la sensación de caos.

 

 

ATELIER LE PARC - 2014