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L'INTERVENTION DE LE PARC

 

Eusebio Sempere- Madrid - 1977

 

Quelle admiration j'ai pour l'œuvre de Le Parc ! Je me souviens encore avec une joie qui ne se dément pas, du pavillon monté par l'Argentine sous l'impulsion de Le Parc à la XXXIlleme biennale de Venise. Ces travaux directs, puissants et chargés de créativité élémentaire, étaient comme un amoncellement d'inventions. Suffisants pour établir le contact avec le spectateur, résumant une infinité de théories que rares sont ceux qui, dans le contexte artistique d'alors, avaient su concrétiser.

C'était des problèmes d'espace, de réflexion, de multiplication d'images qui, introduits dans des plans métalliques emmêlés, renvoyaient au visiteur des images nouvelles et surprenantes.

Et la lumière ! Une lumière qui, contrôlée, donnait la vision d'un univers nouveau que nous n'arrivions pas à concevoir. C'était un jeu merveilleux. Le jeu de l'art, aussi inutile qu'enrichissant.

 

Puis, après toutes ces années, une régression inattendue a freiné tant d'acharnement qui, pour l'instant, reste en germe pour les générations à venir.

Voici ce que j'écrivais au sujet des petites boites lumineuses que je venais de fabriquer, dans un court manifeste, a Paris en 1955 : "ces travaux élémentaires, je suis sur que d'autre les dépasseront et que plus tard ils les développeront de façon insoupçonnée". La réponse de Le Parc est arrivée très peu d'années plus tard.

 

Ensuite, il semble que la peinture se soit dans une voie plus traditionnelle, s'enfermant de nouveau dans des limites que nous connaissons déjà

Mais l'aventure de l'art et de l'esprit reste, avançant avec passion vers l'inconnu et le merveilleux.

 

 

 

 

La Intervención De Julio Le Parc

Eusebio Sempere - Madrid - 1977

 

Cuánta admiración siento por la obra de Le Parc! Aun recuerdo con alegría reciente el pabellón montado por Argentina, en la XXXIII Bienal de Venecia, con el impulso de Le Parc. Eran un cúmulo de invenciones aquellos trabajos directos, potentes y cargados de elementalidad creadora. Lo suficiente para conectar con el espectador, resumiendo un sinfín de teorías que pocos, en el panorama artístico de entonces. habían sabido concretar.

 

Eran problemas de espacio, de reflexiones, de multiplicaciones de imágenes que, introduciéndose en intrincados planos metálicos, devolvían al visitante imágenes nuevas y sorprendentes.

Y la luz! Una luz que, controlada, nos daba la visión de un universo nuevo que otros no alcanzábamos a concebir. Era un maravilloso juego. El juego del arte, tan inútil como enriquecedor, Después, y al cabo de todos estos años, una regresión inesperada ha frenado tanto empeño que, de un momento, se queda en germen para otras generaciones venideras.

 

Escribía yo en un breve manifiesto, allá por el año 1955, en París, con motivo de haber construido unas pequeñas cajas luminosas: "Estos elementales trabajos estoy seguro que los superarán otros, que más tarde desarrollarán hasta alturas insospechadas." Y la respuesta de Le Parc llegó al término de muy pocos años.

 

Una dirección secreta ha querido conducir después a la pintura por cauces más tradicionales, encerrándola de nuevo en límites que ya conocíamos.

Pero la aventura del arte y del espíritu sigue en pie, caminando con pasión hacia lo desconocido y maravilloso.

 

 

ATELIER LE PARC - 2014